NOM: Allyson SCOTT
NATURE : Sorcière
POUVOIR PARTICULIER : Fourchelangue
PATRONUS : Serpent
EPOUVANTARD : Elle même petite, pleurante, le visage pleins de bleus
MAISON : Serpentard
BAGUETTE : En bois de Cerisier (possède un pouvoir mortel, nécessite une maîtrise de soi et une force mentale exceptionnelle.) coeur en crin de sombral (considéré comme digne des sorciers ayant vaincu la mort)
Je suis un mystère, je sais, ma famille n’a jamais compris. Mes parents, mes grands-parents, et peut-être même mes arrières grands-parents, ne sont pas des sorciers. J’étais cette jeune fille ingrate et idiote. Maladroite et lunatique. Cette fille incomprise, harcelée à l’école. Cette jeune fille dont même les parents avaient honte. Cette jeune fille toujours accusée. Cette jeune fille qui a eu la chance de s’échapper. Grace à ce mystère. Cette lettre que j’ai reçu, que mes parents ont jeté croyant que c’était une farce, et que j’ai reçu après encore une dizaine de fois, jusqu’au moment où mes parents ont fini par y croire. Je crois qu’ils étaient bien contents au final, plus de multiples rendez-vous chez le directeur, après que je me sois faite accusée sans raison pas mes nombreux harceleurs. Je rentrais chez moi avec de multiples bleus. Mes parents sont même allés jusqu’à croire que je me tapais toute seule, ils voulaient me faire alterner… Mais cette lettre m’a sauvée ! Et je remercie au plus profond de moi l’ancêtre qui a été sorcier dans cette famille de dingues !
‘’Elle ne méritait pas tout ça, elle méritait de se faire alterner, cette fille est folle, cette lettre, d’autres personnes la méritaient beaucoup plus qu’elle. Comme moi pas exemple. ‘’ Sœur d’Allyson, Sophie.
‘’Ma sœur, je savais qu’elle se faisait harceler, et battre, mais je ne m’en suis rendu compte qu’un mois avant cette lettre. J’aurais voulu la soutenir, mais, j’avais trop peur, peur que mes parents me renient de la même manière qu’ils l’ont fait avec Allison. Je ne sais pas si elle m’a pardonné, mais ce que je sais, c’est que moi je ne pourrais plus me pardonner…’’Bastien, son frère.
‘’Cette jeune fille était insupportable, elle faisait des crises, soit disant elle n’en pouvait plus de tout ça, mais tout ça quoi ?, je me la posais sans cesse cette question, puis j’ai arrêté de me demander pourquoi, et je l’ai laissée souffrir sans raison, puisse qu’il n’y en avait pas.’’ Caroline Dumont, psychologue de l’école primaire d’Allison.
‘’Elle, oh mon dieu, qu’est ce qu’elle était bizarre !’’ Anonyme.
‘’Moi j’avais tout compris, mais je ne pouvais rien dire. Malgré que ce ne soit qu’une école primaire, il y en avait des tas de clans. Les incompris, les solitaires, les harceleurs, les harcelés, les intellos, les populaires, les respectés. Je faisais partie des solitaires. Je n’avais pas mon mot à dire, sinon je passais dans la catégorie des harcelés. Elle était belle et intelligente Allyson. Seulement, les gens la trouvaient trop parfaite, et tout le monde sait très bien que la jalousie peut pousser à faire des choses assez horribles. Alors ils ont gâché toutes sa perfection en quelque chose de souffrant, en ce qu’ils avaient réussis à la faire devenir. Incomprise et Haïe de tous.’’
Ce jour-là, j’étais tellement heureuse, mais haineuse. Je voulais me venger de tous. Tous les abattre, les faire souffrir autant qu’ils l’avaient fait avec moi. Au fond de moi, j’ai toujours su que j’étais mauvaise. Mais pas autant qu’eux, ça aussi je le savais. J’aurais peut-être dû les abattre, mais je ne l’ai pas fait, j’aurais peut-être dû les faire souffrir, mais je les ai laissé dans leur sale vie de moldu, dans leur sale vie sans émerveillements ni merveilles. Chaque été, je ne rentre pas chez moi, je rentre seulement chez des traîtres. Chez des traîtres dont j’ai eu la malchance d’avoir eu comme parents, comme frères et sœurs, ou même comme camarades de classe.
Quand je suis entrée à Serpentard, je ne savais même pas que ce n'était, pas très bien vu, mais à vrai dire, je m’en contre fiche. J’ai eu le droit à un nouveau départ là-bas, je sais que d’être à Serpentard et être Fourchelangue à la fois, ça rappelle aux autres des mauvais souvenirs, mais ce n’est pas mon problème, j’ai des amis, fidèles, qui me voient comme je suis, et cela me suffit.